LES FEMMES DANS LA GUERRE DE 14 / 18
Conférence de Rodolphe Carré, organisée par l’ASPAL,
le Samedi 26 novembre 2016, en Mairie de St Germain Lembron ,
Les femmes font la guerre :
Victimes de la violence dans le Nord et l’Est ; résistantes et patriotes ; travaillant dans les services santé ; employées aux œuvres de guerre; marraines de guerre ; paysannes ( 70% des paysans sont mobilisés et 850 000 femmes paysannes se retrouvent seules ) ;
« Les combattantes de l’arrière » sont postières; cheminottes ; « munitionnettes » dans l’industrie de l’armement, aux métiers dangereux, insalubres, pénibles.
Une radicale séparation de l’homme et de la femme pendant plus de 4 ans :
Les hommes confrontés à la mort en permanence, avec des permissions que tous les 4 mois, éprouvent un sentiment d’abandon et d’incommunicabilité de leurs souffrances.
Ils sortent fragilisés (souffrance physique, psychique) ; crise identitaire.
La guerre a telle favorisée l’émancipation des femmes ?
Des bastions professionnels masculins ont été ouverts aux femmes. Mais, avec la crainte d’un « monde à l’envers » et des retrouvailles difficiles, le courage des femmes est oublié.
La femme, toujours considérée comme une mineure juridique, n’obtient pas le droit de vote.
Les mouvements féministes se développent pour une vie égale et favoriser la cause féminine. La guerre a émancipé les femmes qui croient en elles-mêmes. « Le phénomène garçonne, reflète une mutation culturelle dans la représentation du genre féminin et préfigure la femme contemporaine ».